[0910-A] Chirel NGAKOSSO

Maintenant que cet espoir congolais fait partie de l'effectif, il a le droit à son topic.
A fait sa première apparition contre Le Mans en entrant en seconde mi-temps.

zebulon a écrit:
A fait sa première apparition contre Le Mans en entrant en seconde mi-temps.

D'ailleurs m'a fait une assez bonne impression même s'il aurait pu lâcher la balle un peu plus vite... Joueur qui a l'air intéressant!
A revoir!

Joueur "explosif" qui va trés vite , même s'il a manqué d'un peu de lucidité en voulant trop bien faire .

A revoir très vite !!!

Quand Chirel le "Diable" trébuche au moment de serrer la main du Chef de l'état congolais...

...NGAKOSSO arrive au Club 57 Tourbillon au début de la saison 2005. Il vient du Club Le CFA (D2) dont le président est « Le Coton ». Dès sa première année en D1, puisqu’à ce moment là, il n’y a pas encore le championnat national direct tel qu’il se joue aujourd’hui, NGAKOSSO est sacré meilleur buteur de la saison. Club 57 occupe la 3ème place. Lotoko de M'Foa, Diables Noirs, CARA, Etoile du Congo, Saint Michel de Ouenze, TP Zala, et autres clubs prennent part à ce championnat de Brazzaville. La saison suivante, en 2006 donc, dans le cadre de la préparation à la CAN 2007, le CNFF participe au championnat de Brazzaville et occupe la 6ème place sur 20 clubs. NGAKOSSO, cette fois, occupe la 3ème place des meilleurs buteurs. En mai 2006, l’Afrique du Sud U20 reçoit le Congo U20 à Johannesbourg pour 2 matchs amicaux. Le 1er match connaît la victoire du Congo par 3 buts à 1. Les 3 buts congolais sont signés NGAKOSSO « Le Diable ». Le Congo perd le 2ème match par le score de 1-3. Le but congolais est signé, une fois de plus NGAKOSSO. Il marque donc 4 buts en l’espace de 3 jours au cours de 2 rencontres internationales. VODACOM, une société de téléphonie mobile sud-africaine, lui fait cadeau d’un téléphone portable d’une valeur de 1.000 dollars. L’hôtel qui loge les congolais est envahi par les agents des grands clubs sud-africains. Le vice-président d’Auxerre, Gérard BOURGOIN, qui avait effectué le déplacement par son jet privé, veillait sur le gamin comme la prunelle de ses yeux.
Mais dès août 2006, au Bénin où le CNFF est invité à participer au Tournoi International des Académies de Football (TIAFCO), NGAKOSSO donne des mauvais signes de maladie. En septembre 2006 ou dans la fourchette de ce mois, les DRs reçoivent les Saô du Tchad, match au cours duquel on voit la première participation du franco-congolais MALONGA-TSAYI. Le staff technique des DRs sollicite la convocation de NGAKOSSO. Alors que le médecin du CNFF a décidé de lui administrer un traitement avec repos au domicile des parents, la FECOFOOT par l’intermédiaire du Colonel BAKALA insiste à ce que NGAKOSSO prenne part à ce match. Le coach Eddie HUDANSKI refuse d’obtempérer, présentant le mauvais état de santé du joueur. La FECOFOOT sollicite alors le soutien du ministre Marcel MBANI qui se rend personnellement à Talangaï au domicile des parents du gamin afin de demander à ce dernier de rejoindre l’hôtel Protéa où était logée l’équipe nationale. Après 4 jours à l’internat, le médecin des DRs présente au coach des DRs, à la FECOFOOT et au ministre le mauvais état de santé de NGAKOSSO. Ce dernier regagne le domicile familial et ne joue pas le match contre le Tchad. C’est le début d’une situation difficile pour le gamin, pour les DRj et pour le Congo tout entier. « Le diable » a perdu quelques une de ses « mauvaises » puissances et de ses cornes.
Auxerre, qui tient absolument à ce joueur, ne peut rester impuissant face à cette situation qui semble catastrophique. Malgré les soins administrés au gamin par la clinique NET CARE, aucun progrès considérable. NGAKOSSO reste indisponible au moment où le pays a vraiment besoin de lui. Au milieu du mois de novembre, Auxerre décide d’utiliser les gros moyens car l’heure est grave. La CAN s’approche à grands pas. NGAKOSSO est évacué pour bénéficier des soins sanitaires en France à l’hôpital d’Auxerre, ceci aux frais de l’AJA. Les médecins d’Auxerre constatent, sur la base des examens médicaux, que NGAKOSSO ne souffre d’aucune maladie bien qu’il en présente des signes. Il tousse sans s’arrêter. Un mois après, c’est-à-dire en décembre 2006, il revient au pays continuant toujours à présenter les signes d’une pneumonie. On parle alors d’une maladie dont les causes sont familiales.
La CAN junior se joue, mais « Le diable », fatigué et totalement anéanti par une maladie difficile à diagnostiquer, y prend part malgré lui. Toutefois, le Congo est champion. Au Palais du peuple où les DRj sont reçus par le Chef de l’Etat, NGAKOSSO trébuche quand il va serrer la main du Président, ceci sous les regards des caméras. Les journalistes en langues nationales de Radio Congo prennent des heures entières dans leurs différents programmes pour s’adresser aux parents de NGAKOSSO. La santé d’un joueur devient une affaire nationale. Quelques jours après, une rumeur folle circule dans la ville : NGAKOSSO est mort, alors qu’il est bien vivant et logé au CNFF. Le Surveillant Général du CNFF est appelé à intervenir en direct sur Radio Congo pour rassurer la population. Les fans de « NGOUETE », exacerbés par cette situation, se rendent dans la rue Manga à Talangaï menacer de mort le père de NGAKOSSO. Le gamin retrouve peu à peu sa santé, mais il sort diminué et fatigué. Auxerre ne peut plus compter sur lui. FILANCKEMBO, NDINGA, MBANI et ONDJOLA trouvent, quant à eux, leur compte. Juillet 2007, il se retrouve au Canada, mais il n’a pas encore retrouvé ses marques et l’on peut oser désormais le comparer à d’autres avant-centres de fortune qui ne pouvaient pas se mesurer à lui du temps qu’il était dans la plénitude de sa forme.
J’espère que ce petit récit te servira grandement afin que tu aies une idée de ce gamin qui vient de faire ses premiers pas au Red Star. Tu dois retenir que n’eût-été cette curieuse maladie, NGAKOSSO compterait bien parmi les stagiaires du CNFF qui se sont retrouvés à Auxerre au lendemain de la CAN junior. C’était l’enfant chéri du CNFF et des encadreurs d’Auxerre. Bien de stagiaires sont tombés malades dans ce centre avant lui, mais ils n’avaient jamais bénéficié ni des mêmes attentions ni des mêmes soins. Les regrets de cet enfant sont partagés par une grande partie des gens qui l’ont vraiment connu. C’est avec respect et beaucoup de déférence que le nom de NGAKOSSO est prononcé au CNFF, en dépit du pénalty qu’il a manqué contre le Cameroun et qui a coûté la disqualification du Congo à la CAN 2009. Ainsi est faite la vie...

De David Lesage 21 janvier 2010 sur le forum des Diables Noirs du Congo

La création du Centre National de Formation de Football ( CNFF ) congolais dont est issu Chirel,
un deal original entre le très démocratique Président Denis Sassou-Nguesso
et "l'ex roi du poulet... "
http://www.liberation.fr/sports/0101106514-operation-petrole-contre-footballeurs

Pourquoi n'est-il pas dans le groupe... On na marque plus (ou presque plus) de buts, il faut peut être essayer autre chose... Il ne pourra pas faire pire que les autres...

bon ben, je crois que ce joueur devra chercher bonheur ailleurs...

De toute façon, si il est bon, il aura aucun mal à se trouver un club!